mardi 24 septembre 2013

on the road edvitam aeternam

Je le concède le titre est un peu « Jean Bloguin. Humoriste ! »

La preuve qu’il faisait beau à Buenos Aires. 




















Je ne pouvais commencer ce blog sans parler brièvement de mon voyage en Argentine. Il fut court pour une destination si lointaine : du 6 au 14 septembre. La première épreuve fût bien évidemment l’interminable trajet en avion : un CDG-JFK doublé d’un JFK-Ezeiza. Heureusement le soleil a décidé de se coucher sur Manhattan au moment de l’atterrissage du premier vol et la beauté de cette image, ajoutée à la réminiscence de mon amour pour New York, est depuis resté gravée dans ma mémoire. Passons sur les plateaux repas et les yaourts périmés de trois mois d’American Airlines. Oui, vraiment passons. Je suis donc arrivée à destination en pleine forme puisque le décalage horaire, et les Européens qui vont en Amérique de temps à autre ne me contrediront pas, c’est bien mieux dans ce sens que dans l’autre. Je n’en revenais pas d’être arrivée ; une sensation étrange certes, mais le voyage fût si long qu’il m’en a fait oublier sa fin programmée.
Je suis accro au voyage, toujours sur la route à vouloir visiter des quantités de choses, discuter avec de nouveaux gens, et cette période de chômage interminable n’arrange rien !
En revanche, je ne vais pas mentir : je n’ai pas aimé ce pays et ne souhaite pas y retourner. Je ne prétends certainement pas délivrer un avis hyper fiable compte tenu de ma connaissance limitée de la culture, de mon niveau minable d’espagnol et de la durée de mon séjour. En revanche, mes impressions personnelles sont bien les miennes et nul ne pourra les contester. Les Argentins me sont apparus comme profondément antipathiques, froids, peu accueillants et pas très souriants. On ne demande à personne de sourire à tous les touristes ou individus croisés, mais les gens sourient entre eux de temps en temps, ils déconnent, non ? J’exclue les amis tops que je me suis fait là-bas (en plus de ceux avec qui j’étais). Ah j’oubliais : OUI je suis allée ailleurs qu’à Buenos Aires et OUI les Argentins sont antipathiques même quand ils savent/veulent parler anglais et qu’ils habitent dans des régions rurales. 

Je me sens un peu coupable de dire tout ça, alors voici une petite carte. Regardez les voisins brésiliens…en bleu…c’est édifiant. Et puis nous alors ? Les « râleurs-qui-ne-veulent-jamais-parler-anglais», ohhhh n’est-ce pas une jolie couleur plus gratifiante que dans mon pays d’adoption, de l’autre côté du Rhin ? Et bien si !


Je n’ai pas non plus aimé le climat météorologique de merde à Buenos Aires. Sa situation à l’embouchure du delta du Rio del Plata vous fait perdre 10 degrés quand il pleut et qu’il en fait en réalité 15. En revanche, quand il en fait 22, c’est une température ressentie de 40 je dirais. J’ai connu les deux extrêmes en cette période de fin d’hiver/entrée dans le printemps.
Je n’ai pas non plus aimé le climat psychologique de merde à Buenos Aires. Cette mendicité permanente de gosses exploités par leurs parents, ces porteños sans cesse accrochés à leurs affaires personnelles parce que le danger de vol est réel. Je ne reviens pas sur les gens qui font la gueule ; en tant qu’ancienne parisienne il serait plus sage de ma part d’imputer cette caractéristiques à la taille de la ville en question.

Je n’ai aimé ni ce genre de petites gourmandises en entrée : chinchulines, rinones et mollejas…







…ni le maté.

On s’en fout ceci dit puisque c’est impossible d’aimer au premier abord.



















J’ai aimé les parrillas, cette culture de l’asado et de la viande tendre, la meilleure du monde ! J'ai adoré l'accent argentin si "bizarre" pour tous les hispanophones que je connais, si rigolo/mignon à mes yeux. J'ai surkiffé la facilité que j'ai eu à m'exprimer en espagnol et à tout saisir sur place. A aucun moment je n'ai eu de problème pour me faire comprendre alors que, pour info, je suis 100% germaniste et ai simplement appris un peu la langue à l'arrache toute seule l'année derniere. Donc contrairement aux pays anglo-saxons ou à l'Allemagne (qui font tous bien chier il faut le dire), les gens comprennent direct et ne demandent pas de répéter si tu parles comme tu peux, avec ton accent, ton origine, ta personnalité quoi ! 

Oh et puis merde, passons sur les tarifs exorbitants de vols intérieurs, entrées pour les parcs naturels et monuments appliqués aux touristes (principale raison pour laquelle je ne retournerai pas en Argentine) !

Je ne regrette pas ce voyage au bout du monde à cause de :


leur malbec









leur galerias pacifico










leur museo nacional de bellas artes








la boca la journée









Puerto Madero le soir









Buenos Aires la nuit









d'un lever de soleil au milieu de nulle part (province de Corrientes)









de la Garganta del Diablo









des Cataratas del Iguazu
















des Cataratas del Iguazu
















des Cataratas del Iguazu
















mais aussi des Cataratas do Iguaç
encore plus sublime côté brésilien (si si c'est possible)














pfff
















dame nature...
















tu peux être si généreuse
















une toute dernière pour la route
















ET NON encore une ahahah
















et le Parque das Aves en face
















Je termine sur le Brésil parce que si je retourne en Amérique du Sud un jour, ce sera là-bas (Rio de Janeiro me fait rêver).


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire